le jour parapluie.

Ce jour-là j’allais à Lyon à la rencontre de Quichottine et Pastelle.

Ce jour-là quand je me suis garée pour aller prendre mon train il pleuvait à verse.

J’ai toujours un parapluie dans la voiture même si je déteste les parapluies même si je ne m’en sers jamais car la capuche suffit.

Ce jour-là entre ma voiture et le quai il fallait choisir d’être arrosée y compris avec la capuche ou être un peu protégée par le fabuleux parapluie offert par ma sœur qui s’ouvre à l’inverse d’un parapluie normal, ce qui fait que lorsque vous sortez du véhicule ou que vous y entrez plus de problème d’accrochage entre les baleines et la portière comme dans la pub mais dans la pub c’est toujours plus facile.

 

Capture

 

Et j’ai téléphoné à Quichottine bien installée dans son TGV, elle n’avait pas de parapluie, la capuche suffit me dit-elle… Alors je prends le mien répondis-je, si on voulait un peu se baguenauder dans les rues lyonnaises ce serait peut-être utile.

A contre-cœur je l’ai emporté et imaginez combien j’ai horreur d’être encombrée, d’autant qu’il n’entrait pas dans mon petit sac à dos, étanche le sac à dos. Et quand je me promène sous la pluie je prends une cape de pluie, rouge la cape pendant la saison de la chasse  (quoique entre les chasseurs daltoniens, les astigmates, les alcooliques, les trophéistes et les avides du sang des  bêtes, je ne me sens jamais tout à fait tranquille).

Revenons à cet encombrant qui m’encombra jusqu’au retour car à Lyon, la capuche de Quichottine et ma capuche suffirent aux quelques gouttes de pluie qui ne nous gênèrent absolument pas.

De marche en marche il claquait sur le côté, de rue en rue je le balançais d’une main à l’autre, jamais content de ne pas servir.

Au restaurant, il ne fallut pas l’oublier tout couché par terre à mes pieds, dans la voiture de Pastelle, il ne fallut pas l’oublier, dans la grande salle de Rockeffeler où se tenait la réunion de l’association Rêves, il ne fallut pas l’oublier, ni dans le métro, ni dans le train du retour.

Il retrouva enfin la place de laquelle il n’aurait pas dû bouger, il y est toujours.

Et le pire, c’est que j’aurais pu m’en servir d’ombrelle, il faisait beau cet après-midi là, très beau.

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27 réflexions au sujet de « le jour parapluie. »

    1. polly Auteur de l’article

      La capuche est bien utile même si elle n’est pas très esthétique, à vrai dire si l’esthétisme je m’en fous un peu je ne porterais pas ma cape rouge à Lyon. 🙂

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  1. Azalaïs

    Un petit coin de parapluie, contre un coin de paradis…. Je suis comme toi abonnée à la capuche ou à la cape en rando quoique le secret quand la pluie tombe fort et que l’on porte des lunettes, c’est la casquette à grande visière et la capuche par dessus mais un vrai grand parapluie peut aussi servir de canne! Un souvenir de plus à déplier dans le tableau de cette belle journée
    bises et bonne année

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    1. polly Auteur de l’article

      Je comprends pour les lunettes, c’est compliqué même avec une grande visière, je ne les porte pas en balade et parfois elles me manquent pour les petites choses, va falloir que je révise ma façon de me promener. Hier je suis allée à un étang à quatre km de la maison, au retour on m’a demandé: « tu as vu ils ont changé le ponton », « tu as vu comment était le petit étang à lentilles »… J’ai rien vu du tout, le nez dans les nuages et les yeux on ne sait où!
      Bonne année à toi Aza, bisous.

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  2. pimprenelle

    Un parapluie … pas pratique du tout et s’il y a du vent il te fait la surprise de se retourner. La capuche te laisse bien plus à l’aise !
    Alors là, en plus, le trimballer toute une journée.
    Je comprends : offert par ta sœur, difficile de l’oublier dans un coin.

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  3. Quichottine

    Je me souviendrai longtemps de cette journée… et de ton immense parapluie.
    Au moins jusqu’à notre prochaine rencontre. 🙂
    J’aime la façon dont tu en parles. C’était une superbe journée.
    Je n’ai plus de parapluie personnel, il y en a un dans la voiture mais j’ai énormément de mal à m’en servir. C’est pourquoi j’utilise toute l’année cette affreuse parka d’homme qui me protège contre le vent et la pluie. 🙂
    Je t’embrasse fort. Passe une douce soirée.

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  4. eglantine36

    🙂 j’ai horreur des parapluies ….la capuche c’est bien plus pratique…sauf s’il est assez grand à me servir de canne, par contre je ne connaissais pas le systeme que nous a montrer !
    bises …sans pluie

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    1. polly Auteur de l’article

      Y-en a plein à Lyon, seulement voilà faut faire du vélo ou prendre le métro pour aller d’un point à l’autre et avoir de bonnes chaussures. A quand ta visite?
      Et merci Zeus. 🙂

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    2. polly Auteur de l’article

      Ah! les pépins! Voilà pourquoi on appelle ce genre d’objet un pépin!
      Toujours très rieuse ma frangine.
      Il faudra qu’un jour tu ailles voir tous les murs peints de Lyon, ils sont vraiment sympas.

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  5. Dalva

    C’est en tout cas un joli parapluie, quand on le ferme.
    C’est pareil, je trouve cela encombrant un parapluie et quand on en a vraiment besoin, on ne l’a pas avec soi…
    En tout cas, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce petit texte. Et la photo de fin est très belle

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  6. Le morse

    A bas les parapluies ! à la rigueur pour planter des banderilles sur les matadores, mais c’est tout.Je suis comme toi, je n’aime pas m’encombrer.J’aime bien la photo.Mais dis donc, j’ignorais que Quichottine possédait un TGV : tu as bien écrit  » dans SON tgv « .Je suis content de te retrouver sur un blog.
    P.S : Si tu regardes attentivement la 4ème fenêtre du 3 ème étage de l’immeuble, tu peux distinguer un phénomène paranormal.

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